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Le terme de « site internet » une fois admis, on peut y introduire quelque information personnelle, sans quoi il n’existerait pas. Entrée libre, après tout.
Déjà la liste des œuvres renseigne. Sans CV, rejeté, car curriculum vitae signifie carrière… Je me limite à dire que je n’ai aucune référence pédagogique officielle.
Ayant exercé une profession étrangère à la musique, je présente ici mon catalogue d’œuvres, et quelques images de certaines de mes rencontres relatives.
Les quelques extraits d’enregistrements et de critiques pour justifier ce site, que je vous remercie d’avoir ouvert.
L.G.
L'actualité se situe toujours sur sa page dédiée,
Je souhaite tout simplement vous tenir informés de la publication d'un livre illustré (227 pages) ...
Lucien Guérinel,
Un compositeur entre Méditerranée et Bourgogne...
Ce livre, abdonamment illustré, ne parle pas que de musique (qui en est cependant le fil conducteur) mais de pays et de lieux où j'ai vécu et où j'ai rencontré des personnalités qui m'ont honoré de leur écoute et de leur amitié, et enfin où je risque quelques appréciations sur les beautés qui m'ont le plus marqué.
A signaler une erreur qui s'est glissée sur la page 108 qui contient une répétition de la page 100.
Mais vous pouvez télécharger ici la vraie page 108.
"La musique pour instrument seul (claviers mis à part, bien entendu) n'a pas la part belle dans les concerts ; en revanche le quatuor à cordes reste la formation primordiale de toute la musique de chambre. C'est pourquoi j'ai songé à rassembler ces deux modes d'expression dans cette édition discographique où, d'ailleurs, l'apparition du quatuor reste volontairement modeste afin qu'il y ait un véritable "alliage sensible."
L.G.
Extraits de trois critiques
... Lucien Guérinel n'est pas ce qu'on appellerait un compositeur patenté. Mais il écrit de la musique aussi bien que d'autres : Reflets de l'aube pour clarinette, Par la voix bleuie pour deux guitares et Clameurs pour cor parlent librement le langage de leur temps. Appels, vaste page bien sonnante pour vibraphone, ou En sa nuit close, récit suggestif sans paroles pour violoncelle, le transcendent.
... L'interlude pour orgue, concentré sur les plus petits intervalles (secondes mineures et majeures), tisse une trame aussid échirante que diaphane, tandis que le Quatuor n°6, « l'Accord », émouvante paraphrase de l'accord de Tristan, atteste la belle santé d'un compositeur de quatre vingt-dix ans.
... Voilà de la musique pensée et sentie ! Pour les mêmes raisons, Voix pour alto seul, pourrait bien être la pièce maîtresse de cette anthologie. L'absolue justesse d'intonation, l'éloquence des phrasés, l'attention portée à l'exactitude des nuances quand elles sont une fonction stratégique obligent à citer Sylvain Durantel, non pas au détriment des treize autres solistes ici impliqués, mais en leur nom car ils rivalisent d'excellence.
4 diapasons
Gérard Condé (Diapason)
Depuis des décennies, Lucien Guérinel fait figure d'outsider indépendant, à l'écart des principaux courants de la musique contemporaine. Pour autant, sa musique est aussi éloignée que possible de tout courant « néo ». Ce qui est intéressant dans ce double album, c'est que chacune des pièces enregistrées est inscrite dans la vie réelle, musicale et personnelle du compositeur. La plupart sont des solos dédiés à un interprète particulier, un ami, un ami-interprète, et nous raconte une histoire authentique, une collaboration, une rencontre éphémère, un deuil : au total, douze pièces de dimensions variées dont certaines sont assez longues. L'ensemble se termine par deux oeuvres de poids, le Quatuor n°6 « l'Accord », longue page expressive fondée sur le célèbre accord de Tristan, et Correspondance VI pour petite clarinette et quatuor, quintette de nature concertante. Au total, la musique de Lucien Guérinel se révèle d'une grande variété. Les interprètes, pour la plupart peu connus dans le milieu contemporain, offernt des parcours parfois atypiques, mais ne cèdent rien quant à la qualité de leur travail.
4 étoiles
Jacques Bonnaure (Classica)
Autodidacte, scientifique, compositeur passionné par la voix et par la relation entre texte et musique (il écrit aussi des poèmes), Lucien Guérinel (1930-) rassemble (sur le tard) une série de pièces écrites pour instrument seul, parfois avec voix (« Mon an mil », écrit pour le saxophone baryton de Nicolas Prost ; « Clameurs » pour cor, sur un poème d'Antonio Ramos Rosa ou « L'éloge du souffleur », pour piano et récitant - les mots de Zieno Bianu), parfois pour l'instrument - finalement doublé, comme c'est le cas, à l'initiative d'un couple d'instrumentistes, pour « Par la voix bleuie » pour deux guitares. « Historiette 3 », pour flûte en sol, secoue doucement notre rêverie ; « Reflets de l'aube », pour clarinette, agit comme autant de coups d'oeil obstinés d'une nuit qui se termine ; « Voix », pour alto, « Interlude », pour orgue et, « En sa nuit close », pour violoncelle, protestent, de façon parfois déchirante contre la cruauté de la mort et « Appels » rend joliment hommage au vibraphone. Deux pièces pour quatuor à cordes, la seconde avec petite clarinette, concluent un double disque en forme de touchant témoignage de vie.
Bernard Vincken (ClicMag)
© Lucien Guérinel - 2007-2024